-
Parfois je ne peux pas dormir la nuit
Les voix s'évanouissent avec le temps, et je reste
6 commentaires -
Crépuscule (Guillaume Apollinaire)
À Mademoiselle Marie Laurencin
Frôlée par les ombres des morts
Sur l'herbe où le jour s'exténue
L'arlequine s'est mise nue
Et dans l'étang mire son corpsUn charlatan crépusculaire
Vante les tours que l'on va faire
Le ciel sans teinte est constellé
D'astres pâles comme du laitSur les tréteaux l'arlequin blême
Salue d'abord les spectateurs
Des sorciers venus de Bohême
Quelques fées et les enchanteurs
Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendu
Tandis que des pieds un pendu
Sonne en mesure les cymbales
L'aveugle berce un bel enfant
La biche passe avec ses faons
Le nain regarde d'un air triste
Grandir l'arlequin trismégiste
2 commentaires -
Ta royale jeunesse - Renée Vivien
(extrait)
Ta royale jeunesse a la mélancolie
Du Nord où le brouillard efface les couleurs,
Tu mêles la discorde et le désir aux pleurs,
Grave comme Hamlet, pâle comme Ophélie.
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires